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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:59
Ça y'est, c'est parti. Après collectes des innombrables archives laissées par mon grand père et recherches d'informations complémentaires, les vingt premières pages du carnet de voyage "Le comte Van Der Bilout sur les traces du chameau-renne", basé sur son voyage à travers la Scandinavie et dans le pays saame, viennent d'être réalisées.

Après un débarquement à Trondheim en Norvège, vous découvrirez dans les prochains articles comment il perce le mystère du légendaire chameau-renne  en explorant les pays du Nord, leurs mythes et leurs légendes.

En avant première, quelques images du célèbre explorateur:

JOVDB en costume traditionnel saame


La pêche sur les lacs gelés


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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 18:45
Merci beaucoup à tous nos visiteurs de ce week end.
Pour ceux qui n'ont pu se déplacer, une petite visite virtuelle...



Arts en balade



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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 15:16

Je vous convie à venir me voir dans mon antre
pendant les arts en balade du 15 au 17 mai 2009
(ATELIER N°5)

(comment s'y rendre, cliquez ici)



Vous pourrez voir le célèbre chameau rieur de Tartarie
le véritable visage du père Noël et un de ses rennes magiques,
des masques balinais, le secret des statuettes Dogu,
et encore beaucoup d'autres choses dont en avant première
le fabuleux chameau-renne de Sapmi.


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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 20:21
Encore une nouvelle trouvaille:
Une peinture ancienne représentant un homme roux et barbu chevauchant un lapin.



Lapin géant ou personne de toute petite taille ???
Zatiz veukoutch Eune ....


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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 17:57
Suite de mon voyage (par procuration) dans la Scandinavie de la fin des années 40. Avec, au travers d'une étrange photo, la découverte d'un sport venu du froid... le pesäpallo.


Cette photo nous propose l'équipe junior de Uleåborg en déplacement à  Sisalalø-Kona, petite bourgade proche de Tromsø. Ils sont accompagnés de la mascotte locale, Tormod le morse (qui semble être habitué à poser devant l'objectif).

Mais revenons au pesäpallo, sport finnois proche du baseball sauf que les lancers se font en l'air.
 [ Bon, je me dois d'être honnête avec mon lectorat, qui je sais à soif de connaissances, que j'y connais que dalle sur le pesäpallo et qui si ça les interesse, ils font comme moi, ils vont sur wikipedia et ils tombent sur ça].

[Je tiens à prévenir mon lectorat avide de remarques croustillantes, que le morse dégage une odeur assez forte et qu'il est régulièrement sujet à des problèmes de ballonements, on imagine alors facilement la "surprise" de certains des  jeunes joueurs...]



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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 17:43
Je viens de découvrir le secret des mouches ganiques...



Mieux; je viens de comprendre que la petite boîte à bijoux en bois que ma mémé gardait sur sa table de chevet servait en vérité à enfermer les fameuses mouches venimeuses...
Car ces petites bêtes là ne servaient pas à faire le bien...
Selon le "Dictionnaire universel, historique et comparatif de toutes les religions du monde"(1837) de François-Marie Bertrand ce sont des insectes venimeux , semblables à des poux. Le Noaaidé ramassait avec soin, et les mains couvertes, ces sortes d'insectes, puis les enfermait dans une boite pour lui servir au besoin.

D'après "La Finlande" Par Louis Léouzon Le Duc, un livre de 1845: Les mouches ganiques sont de méchants esprits entièrement dans la dépendance du Noaaid, et toujours prêts à exécuter ses ordres : elles lui sont données par le Noaaid, son père, qui les reçut du sien, et ainsi de suite pendant.une longue série de magiciens. Les mouches ganiques sont  invisibles à tout le monde, excepté au magicien qui les tient renfermées dans une boîte jusqu'à ce qu'il ait occasion de s'en servir.

Dans le livre de Claude Debon sur Apollinaire (pour qui ce sont les divinités de la neige), toutes n'apparaissent pas sous la forme de flocons, mais beaucoup sont apprivoisées par les sorciers finnois ou lapons...

Mon pépé a manifestement trouvé (voir la radio ici) l'origine de ce mythe: une espèce de poux ou de puce (volante ?) qui se loge dans le plumage de certains oiseaux.

J'ai retrouvé la boîte dans le grenier de mes parents, parmi les vieux bibelots et les vêtements mités et  quand je l'ai ouverte, j'ai espéré voir une ou deux mouches s'envoler... Alors j'ai fermé les yeux et j'ai imaginé la boîte remplie de lumière magique et de mouches en forme de flocons de neige...



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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 21:37
Parmi les éléments découverts dans mon premier dossier "LAPONIE", une lettre très abimée  accompagnée d'un dessin avec les initiales VDB (!?). Je vous propose une transcription tapuscrite (pour plus de lisibilité - la lecture de l'original étant très compliquée, je me suis fait aidé par Marie A. <je crois qu'elle a fait plus encore...> ).
Enfin une carte postale avec une légende en finnois "puheenjohtajuuden jättiläisen" qui semblerait vouloir dire "Fauteuil du géant"(merci les traducteurs en ligne). Comme quoi, les légendes peuvent sculpter les paysages. A moins que ce ne soit l'inverse...




"Laponie finlandaise - Décembre 1949

Ma chère petite amoureuse,

Me voici sous le cercle polaire ! Jamais je ne fus plus au nord que je ne le suis aujourd’hui. Je profite de cette halte en terres finlandaises pour vous envoyer quelques nouvelles. Car je connais votre âme tourmentée et j’imagine sans peine votre inquiétude. Non, ma douce, je ne me suis pas égaré dans les glaces ! Je suis bien à l’abri auprès de paysans nomades, vivant et émerveillé. Ces éleveurs de rennes sont d’une hospitalité sans pareil ! Mais laissons cela pour une autre lettre. Car ce soir, alors que le sommeil pèse sur mes paupières, je voudrais vous raconter une histoire d’ici. C’est une bien jolie légende qui dit la force de l’amour et j’espère que vous y verrez un message de mon cœur…


Il était une fois un géant et une sirène qui étaient amoureux. C’était en réalité le plus grand des géants et elle était sans conteste la plus belle des sirènes. Comment en étaient-ils arrivés à s’aimer ? Nul ne le sut jamais. Et peu comprirent aussi ce qui les liait l’un à l’autre. Pourtant, le géant ne passait pas un jour sans venir s’asseoir au bord de l’eau. Adossé à une colline, il posait une à une ses énormes chaussures, puis une à une ses immenses chaussettes, et laissait ses pieds tremper dans l’eau claire. Chaque jour, la sirène guettait les ondes qui annonceraient à la surface de l’eau l’arrivée du géant. Et lorsqu’il était là enfin et qu’il avait glissé ses pieds dans l’eau, elle attendait que les eaux se calment et finissent de s’éclaircir pour commencer à nager entre les orteils du géant, en faisait glisser sa belle queue de poisson sur sa peau. Elle montait aussi le long de sa cheville et faisait des va-et-vient, majestueuse, entre les poils de ses mollets. Alors, le géant posait sa tête sur son genou et regardait nager sa sirène, malheureux de ne pas être un poisson, furieux d’être aussi grand. Quand elle le voyait ainsi, la sirène nageait jusqu’à toucher la surface et pleurait des larmes qui se diluaient aussitôt.


Les semaines et les mois passaient et leur amour ne tarissait pas. Un jour, le géant se rendit chez la sorcière et lui tint ces propos : « Sorcière, tu peux faire bien des choses grâce à tes formules et à tes boniments. Moi, j’ai la taille des montagnes et la force du vent. Je t’offre tout cela si tu me fais poisson. » La sorcière ne se le fit pas répéter. Deux plumes de cygne, trois poils de renne et hop ! voici le géant transformé.


omme j’aurais aimé que cette histoire s’arrêta là et pouvoir vous laisser penser que depuis ce jour, le géant nageait, petit mais heureux, dans le sillage de sa sirène. Quelle belle histoire cela aurait été, mon cœur, n’est-ce pas ? Mais je ne peux ainsi prendre des libertés avec les légendes que l’on me raconte. J’en viens donc à la fin de cette histoire, une fin si triste en vérité, qu’il me peine de vous l’écrire…


Car la sirène, désespérée de ne pas voir son géant arriver (il est chez la sorcière, mais comment l’aurait-elle deviné ?) s’en va trouver son père qui règne sur les eaux. Accablée de chagrin, elle lui tient ces propos : « Père, vous avez la sagesse et le pouvoir qui sied à votre rang et vous aimez votre fille comme tout père son enfant. Moi, j’ai la beauté des fleurs, les ors et les onguents. Je renonce à tout cela si vous me faites vent. Je ne connaitrai plus la douceur de l’eau mais je toucherai ses cheveux, je caresserai sa peau. » Le roi fut si ému par ces quelques mots qu’une seconde plus tard, elle était le vent. Son père garda sa beauté, ses ors et ses onguents et les offrit à ses trois filles cadettes. Mais pendant de longs jours et de longs mois, la sirène chercha partout son géant et le géant sa sirène. Chacun vécut de l’autre séparé et il ne fut jamais de plus grande peine.

Voici donc toute l’histoire. Mais mes yeux se ferment à présent et je crois bien que je vais emporter dans mes rêves le géant et sa sirène, et puis vos doux yeux, si beaux, mais si loin de moi.


Votre Juan Olaf"




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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 18:06
Il y a peu je me suis prêté à un petit jeu et le hasard m'a conduit vers une belle malle fermée à double tour. Une inscription m'en indiquait le contenu: LAPONIE.
Je fais tout de suite un aparté: il ne faut pas dire Laponie mais Sápmi, une région située à cheval sur le nord de plusieurs pays, la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie et peuplée par les saamis.
Prenant le soin habituel et nécessaire pour exhumer les merveilles placées ici depuis une cinquantaine d'années, je commençais par les objets facilement accessibles, à savoir une pochette en carton fort avec marqué dessus "A la recherche du chameau-renne". A l'intérieur des textes manuscrits et tapuscrits (j'ai découvert le mot tout récemment...), des dessins en assez mauvais état de conservation, des radiographies (dont la fameuse mouche ganique) et différentes images, dont celle-ci:



Quel est donc cet animal mystérieux? Après une recherche encyclopédique rapide, aucune information sur l'existence d'un hypothétique chameau-renne. Alors? ...













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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:35
La Mouche

Nos mouches savent des chansons
Que leur apprirent en Norvège
Les mouches ganiques qui sont
Les divinités de la neige.


Guillaume Apollinaire


Nous savons tous ce qu'est une mouche ... mouche verte, mouche à miel, mouche tsé-tsé, mouche à viande, mouche à boeuf, mouche dorée, mouche à merde... mais la mouche ganique, qu'est ce que c'est au juste ?


C'est évidemment la question que je me suis posé à la vue de cette radiographie. Il me reste à trouver la réponse.


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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 10:00

Une lettre particulière de mon cher grand père m'ai adressé. J'ai 2 mois à peine...
 Après  réflexion et conseil de ma petite fiancée, j'ai pensé que je devais la montrer.


Le Jeudi 23 août 1973


Mon tout petit,
Mon Juan Olaf II tant aimé,


Tu seras grand déjà lorsque tu liras ces lignes. C'est si difficile à croire aujourd'hui! Te voilà devant moi dans ton petit berceau et même mon souffle de vieil homme te ferait vaciller...
J'ai été bien ému lorsque ta maman m'a dit le joli prénom qu'elle avait choisi pour toi. Oh! Je me doute que son choix n'a pas du faire que des heureux et que ton père aura sans doute eu bien des arguments à lui objecter. En grand adepte des sciences exactes, ton père s'est toujours un peu méfié de moi.
Vois-tu, petit, j'arrive au terme de ma plus grande aventure. Alors que tu viens d'accoster en ce monde, je m'apprête à larguer les amarres pour aller fouler des terres lointaines, de l'autre côté de la vie. Ainsi vont les choses: je te laisse la place.
Quand tes parents te jugeront assez grand pour comprendre, ils t'offriront une clé, celle là même que tu utilisas tout à l'heure pour ouvrir la malle. Ce jour là, la porte s'ouvrira pour toi sur les mondes merveilleux découverts par le plus fabuleux et le plus méconnu aventurier et explorateur que la France ait connu, l'ami de l'homme le plus grand du monde et du roi le plus petit : moi-même, ton grand-père.
Je sais, rien qu'à te regarder dormir, que tu sauras voir dans les objets hétéroclites qui sont tout mon héritage, l'éclat du merveilleux, l'étincelle du fantastique. Fais en bon usage, petit Juani, et porte mon message. Les hommes de mon temps n'ont pas su me comprendre. Ils n'ont pas cru à mes histoires. Ou bien ils ont déclaré que l'intérêt de mes découvertes n'avait pas l'étendue de ma prétention: quel toupet! Quand on a marché sur la muraille de chine à dos de chameau rieur de Tartarie, photographié le lion cornu de Laponie et rapporté des tsantzas de l'autre bout du monde, on mérite bien quelque attention ! Alors bien sûr, un ou deux articles ont paru dans les journaux mais au fond, ils ont toujours pensé que je n'étais qu'un original. Ô quelle tristesse! Pire encore: quelle ignorance!
Toi, tu leur raconteras l'histoire de ceux-qui-perdent-la-tête, tu leur montreras les animaux extraordinaires, tu les emmèneras sur mes traces dans les îles du grand Est de l'Asie. Surtout, Juani, promets moi de prendre bien soin de mes photos. Je ne crains rien moins que les effets du temps sur ces précieux clichés. Et puis sois curieux: fouille bien partout dans le grenier car il n'y a peut-être pas qu'une seule malle. Il se pourrait que je me sois amusé à cacher quelques souvenirs de plus quelque part...
Quand je t'imagine, quand je vois le jeune homme fringant et plein de fougue que tu vas devenir, tellement semblable à ce que je fus, alors mon cœur fatigué s'apaise et accepte de cesser le combat.
Ecoute ma voix, Juani: Il était une fois les aventures de Juan Olaf Van Der Bilout, premier du nom, explorateur de l'impossible, qui vécut heureux au cœur du monde. Désormais, c'est à toi de raconter l'histoire.
Je dépose sur ton berceau un amour vaste comme le ciel.


Ton grand père


PS: si ta grand mère est près de toi, dis lui que je l'attends. Dis lui aussi de ne pas se presser et de profiter de toi; après, nous aurons tout le temps de ne plus nous quitter.




Encore un grand merci à Marie Alster pour cette lettre...








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Qui est Juan Olaf ?


"Quand j’étais petit et qu’on se moquait continuellement de moi et de mon prénom, ma maman m’a dit que je devais être fier de porter le nom du plus fameux (et pourtant le plus méconnu) aventurier et explorateur que la France ait connue : le comte Juan Olaf Van Der Bilout. Celui qui a redécouvert l’Amérique; l’ami de l’homme le plus grand du monde et du roi le plus petit de l’Europe centrale du Sud-est ; le seul être humain à connaître la langue des extras terrestres.
Alors j’ai grandi content ; jusqu’au jour où j’ai reçu une vieille clé de hangar en héritage..."

Juanitó Van Der Bilout 
(petit fils et héritier du célèbre explorateur)

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