5 novembre 2008
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Encore une découverte intéressante pas loin de la base secrète de Baïkonour; près de Astana.
Le "bouc infernal" selon une très vieille légende ukrainienne est un animal sanguinaire vivant la nuit: un gros bouc noir avec des cornes toutes droites.
Si par mégarde il pénétrait dans une grange qu'on oubliait de fermer , il faisait entrer le diable avec lui... Cette légende s'est répandu dans tout l'empire russe puis dans l'URSS communiste. Ce bouc était représenté avec un gros ventre et accompagné d'un diable, d'un balai et d'une fourche à deux dents (cf. image ci-contre de la fin du 19
ème siècle).
Ce conte slave a pris une très grande ampleur près de Akmolinsk (ancien nom de Astana) dans la partie chrétienne orthodoxe du Kazakhstan, pays à majorité musulmane (n'oublions pas que la pratique d'une religion n'était pas autorisée durant l'aire soviétique).
Mon grand père toujours aussi curieux, s'intéressa très vite aux histoires d'animaux maléfiques rodant dans les montagnes du nord tel que le bouc infernal. Bien sûr je ne résiste pas au plaisir de vous montrer une de ses notes:
"Voilà à peu prêt , et d'après les informations très précises données par le jeune Kirsan, cet étrange ovidé sauvage. Ce "bouc" à poil noir et à cornes droites est considéré en xxxxxxxxx comme le symbole xxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxx xxxx xxxxxxxx [une partie est illisible]
[...]
xxxxx plus d'une sous-espèce de mouflon sauvage ou urial (Ovis vignei) que d'un bouc. La forme de ses cornes diffère cependant de l'"Ovis vignei arkal" présent dans la région, cependant xxxxxxxx xxxxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxx xxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxx xxx [la fin est illisible]".
Bien sûr, mon pépé en bon scientifique cartésien, n'a pas peiné à trouvé l'origine réelle de cette légende tenace dans ces contrées isolées: un troupeau de "Ovis vignei vanderbilis" dont voici un exemplaire empaillé (propablement un vieux mâle mort après voir perdu toutes ses dents...).
Published by Juan-Olaf
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5 août 2008
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Published by Juani
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22 juin 2008
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Je viens tout récemment de découvrir quel nom pouvait bien porter cet animal aux dents pointues mais pourtant si peu acérées. C'est l'ours pilaf... enfin c'est ce que dit mon grand père dans un de ses innombrables bouts de papiers qui lui servaient de pense-bête et de livre de bord. J'ai de la chance cette fois, l'image est à peine écornée et le texte manuscrit parfaitement lisible.
Pour le confort de vos yeux, je vous propose tout de même une retranscription du-dit manuscrit .Malheureusement Juan Olaf était fâché avec les dates donc je ne sais pas quand il a pu écrire tout ça, hum, hum. Quoiqu'il en soit c'était forcemment après 1932 et la création de la première caméra couleur :
"Comme le disait Lao Tseu "Qui parle peu est lui-même et naturel". C'est sûr que cette fois le sens de l'hospitalité des Kazakhs m'a fait perdre tout mon naturel et mon habituelle réserve... Il faut dire que le peu de vodka que j'ai ingurgité à suffit à me rendre assez ivre pour que je raconte mon mariage avec tous les détails les plus intimes. Et je peux dire que même si ils ne connaissent pas un traitre mot de français, ils ont beaucoup ri à mes histoires... Et moi aussi d'ailleurs. Mais j'ai eu mon plus beau fou rire seulement le lendemain, quand mon cher Muktar, rencontré une semaine plus tôt à Almaty, me raconta dans un anglais parfait la légende de тупоумно, l'ours qui était amoureux de la lune. Pas parce que l'histoire était drôle. Oh non, ce conte est d'une telle poèsie que j'ai eu du mal à contenir une larme, mais après. "Tупоумно (vous pouvez lire Toupowoumno ) existe réelement et tout près d'ici, on peut le voir si tu veux."
Quand j'ai entendu cette phrase, je n'ai pu retenir un éclat de rire. Un de ces fou-rires nerveux qu'on déteste car on sait qu'ils peuvent vexer même les amis les plus fidèles. J'étais à la fois furieux de ma réaction mais ne pouvais m'empêcher de pouffer devant la naïveté de mon interlocuteur.
"Nous pouvons partir demain, on peut louer une voiture pour quelques centaines de roubles." La réponse était laconique, et l'invitation assez ferme pour me faire perdre le sourire. Je me demandai à ce moment là pourquoi Muktar avait le même accent que mon vieil ami de là-haut (comme il s'appellait lui même)(*) et décidai d'accepter l'invitation dans les montagnes de l'Altaï toute proche. Pour une fois ma caméra fonctionnait à peu près comme il faut et je [...]"
NB: Cette vidéo n'est pas forcemment d'un intéret scientifique ni d'une qualité extraordinaire mais bon c'est mon pépé qu'a filmé tout de même...
(*) Quand j'étais petit, j'entendais souvent parler de "l'ami de là-haut", avec qui mon pépé partageait beaucoup de son temps et qui l'aurait accompagné dans certaines de ses expéditions.
Published by Juan Olaf Van Der Bilout II
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6 décembre 2007
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Published by Juan Olaf Van Der Bilout
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5 décembre 2007
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Comment un renne est-il tombé du ciel ? Pourquoi est-ce un renne du père Noël ?
Voici les questions que n'importe qui se pose à la vue de tels documents. C'est sans doute pour cela que mon grand père, le grand explorateur Juan Olaf Van Der Bilout décida de se rendre en Amérique du Nord à la rencontre du célèbre Papa Noël.
Malheureusement, on ne sait pas grand chose de cette aventure: - Est-ce que mon pépé l'a bien rencontré ?...
- D'ou vient ce renne pendu à un poteau électrique ?
- Est ce un renne du père Noël ?
- Le père Noël existe t-il vraiment ? et si oui, s'habille-t-il en bleu de temps en temps ?
Published by Juan Olaf Van Der Bilout
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4 juillet 2007
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Le bullion était un animal vivant en groupe. Il était caractérisé par une grosse tête avec de petits yeux et quatre petites oreilles mobiles. Il pesait en moyenne 700 kilogrammes pour une taille de 1 m 50 environ ; il s'alimentait d'herbes, de graminées mais surtout d’espèces de grosses truffes endémiques cachées dans la terre que les autochtones appellent la baya, ce qui explique la forme de ses dents pointues et acérées. Il a disparu des steppes d’Asie centrale au début du 20ème siècle.
Reproduction (notes de J.O Van Der Bilout - 1938 près d’Oulan-Bator- Extrait)
- Les Bullions atteignent leur maturité sexuelle sociale à l'âge de deux ou trois ans. Il n'y a pas de saison de reproduction définie. Les femelles sont fécondes tous les deux ou trois mois en moyenne, et les phéromones qu'elles dégagent durent en général 3 à 4 minutes à chaque fois c’est pourquoi le mâle est extrêmement attentif aux moindres changements d’humeur de leur dulcinée dont il partage le quotidien (inutile de vous dire que si ils ratent le coche, il leur faut supporter de longs mois d’abstinence). Pour vérifier la fécondité d'une femelle, le mâle utilise l'organe de Raoulson, se situant sur le palais, sous la surface intérieure du nez. Pour ce faire, le bullion relève la lèvre supérieure et ouvre la gueule ce qui ne renforce pas forcement son pouvoir de séduction. Ce processus est qualifié (comme pour le lion) de flehmen.
Gestation
La durée de gestation d’une bullionne m’est actuellement inconnue car je n’ai pu observer lors de mon expédition dans ces terres hostiles que l’accouplement, qui est pratiqué d’ailleurs avec très peu de discrétion et à la vue de tous (il faut dire que la région ne comportent que très peu d’habitants humains).
Published by Juan Olaf Van Der Bilout
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19 juin 2007
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14:21
Les Blllblll ( antilopinae manupoilis australis) sont des mammifères, de la famille des bovidés, de la sous-famille des antilopes, vivant dans les steppes d'Afrique (plutôt dans l’Afrique centrale à moins que ce ne soit l’Ouest de l’Afrique de l’Est – en même temps quelle importance puisque c’est officiellement une espèce disparue depuis le milieu du 19ème siècle). Les Blllblll sont des animaux rapides et espiègles, ils peuvent parfois atteindre 100 km/h en vitesse de pointe et tiennent 50 km/h sur de longues distances (du moins c’est se que prétend la population locale car le Blllblll étant très fainéant, on ne le voit pratiquement jamais courir même face au danger). On trouve la plupart des Blllblll dans les savanes africaines du centre/ouest.
Il existe deux espèces vivantes : le Blllblll à cornes noires et le Blllblll à cornes marrons-rosées (en fait la couleur tire plutôt vers le violacé marron à la lumière mais comme en général le Blllblll a tendance à rester à l’ombre des des arbustes, on ne sait pas trop...)
Published by Juan Olaf Van Der Bilout
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