L'affaire du mois de Mère Castor était : PHENIX
Bon voilà ma proposition...
L'affaire du mois de Mère Castor était : PHENIX
Bon voilà ma proposition...
Oui oui, je sais, je ne poste pas d'article en ce moment, je suis en plein travail de fouille et de restauration d'archives...
Pour vous faire patienter, voici une petite vidéo sur le Dahucapra Rupidahu autrement appelé Dahu.
Cette vidéo m'a été recommandé par le grand photographe : Mr le goozer
Récapitulons avant d'entrer dans les détails:
Le mouflon:
Les mouflons sont des ovins sauvages appartenant au genre Ovis et dont dérive le mouton domestique. Ce sont des ruminants sauvages, qui appartiennent à la famille des Bovidae et à la sous-famille des Caprinae.
Le terme « mouflon » est également utilisé pour le Mouflon à manchettes ou Aoudad (Ammotragus lervia) qui n'est pas un mouflon au sens strict.
Les différentes espèces de mouflons possèdent de grandes cornes spiralées et recourbées qui sont permanentes.
poids des cornes : 6 à 13 kg
poids adulte : 25 à 50 kg
longueur des cornes du mâle : 85 à 125 cm
vitesse maximale : 50 km/h
Il faut être patient pour en apercevoir, les mouflons se réfugiant dans les montagnes.
Le mouflon d'auvergne:
Ses cornes ne sont pas spiralées et beaucoup moins recourbées que celles du mouflon d'Europe même si c'est génétiquement le même animal (Ovis aries musimon).
Cet animal disparu il y' a presque 100 ans en Auvergne possède une autre caractéristique: il a les dents bleues...
Pourquoi ? me direz-vous. Simplement parce qu'il se nourrissaient exclusivement de fleurs de pissenlits bleues.
(cliquez sur l'image)
Les Pissenlits bleues:
On appelle « pissenlit » diverses plantes à tige généralement creuse et dont l'inflorescence est un capitule plat et jaune. Ce capitule est généralement à fleurons ligulés.
Les pissenlits « véritables » sont des espèces du genre Taraxacum.
La pissenlit bleue (Taraxacum Cyanum) doit son nom à la couleur de sa fleur "bleue cyan".
Cette coloration particulière et inhabituelle est provoquée par une réaction chimique très rare, dù à la macération de plantes légumineuses dans une terre riche en fer alimentée par un un mince cours d'eau calcaire qui teinte d'une légère couleur bleutée la terre, teinte renforcée étrangement par l'habituel jaune de la pissenlit... Enfin c'est ce que j'ai cru comprendre à la vue de du polycope ci-joint ainsi que d'autres documents plus que rébarbatifs et dont je vous épargnerai la lecture.
(cliquez sur l'image)
La disparition mystérieuse il y a une centaine d'années de cette formation cyanitique a provoqué la transformation de la pissenlit bleue en vulgaire jaune pisseuse, réduisant à la famine les mouflons d'auvergne.
Ci dessous le cri du mouflon à dents bleues.
Dans un article précédent, je vous montrais un film de Snöfars. J'imagine que nombre d'entre vous se sont demandés à quoi peut bien ressembler cet animal du Nord. Et c'est bien normal (de se le demander...)
Voici une ébauche de réponse supplémentaire.
Je viens enfin de localiser la provenance de cette étrange antilope que vous avez pu voir dans de précédents articles, et ce grâce à une petite fiche manuscrite de mon pépé "pattes-de-mouche". Je n'ai malheureusement pas pu tout "traduire", et je m'excuse d'avance pour les nombreux cryptozoologues assoiffés d'informations pointues et ivres de chacune de mes révélations (et c'est un doux euphémisme...). Je n'ai pas encore la date de rédaction de cette fiche et j'en suis désolé cependant je peux vous dire que cet animal vivait probablement en Tanganyika (maintenant la Tanzanie).
Allez GO:
Une panziswala et au loin le kilimandjaro
PANZISWALA (du swahili ; Antilopinae Tanganyika) est est une gazelle d'Afrique orientale dont le nom signifie « gazelle sauterelle», de par son aptitude à exécuter de grands bonds en hauteur, lorsqu'elle est poursuivie par un prédateur.
Elle peut tenir des vitesses de 50 km/h sur de longues distances (jusqu'à six kilomètres) et a la faculté d'entrecouper sa course de remarquables bonds (jusqu'à 6 mètres de haut pour le mâle). Le problème est que si si le mâle saute très haut (comme une sauterelle), ce n'est pas le champion en longueur... Il est souvent attendu à la descente par son assaillant ou n'arrive pas à "enjamber " un obstacle -un buisson épineux par exemple- dans lequel il reste coincé jusqu'à l'arrivée d'une hyène pernicieuse. Je déteste les hyènes, sale bête, rebut de l'espèce animale [...il m'est impossible de comprendre la suite de cette envolée lyrique tout à fait partiale; mon grand père n'était pas un saint !!!].
Bien poursuivons:
Les panziswalas se regroupent généralement en troupeau de plusieurs femelles et de leurs petits, les mâles vivant généralement en solitaire. La reproduction est par la force des choses difficile et seul les mâles handicapés et donc incapables de sauter se reproduisent et l'espèce est malheureusement condamnée à court terme. [...je ne peux malheureusement pas vous proposer la fin, l'écriture étant complètement illisible à nouveau...]
Vous pouvez entendre son cri, un meuglement proche de celui de son cousin Springbok:
Ci dessous, une panziswala femelle (ventre tout blanc) en pleine course.
En 2005, un animal a été « découvert » dans le centre du Laos. Les scientifiques croyaient alors que c'était une nouvelle espèce pour ensuite se rendre compte qu'il s'agissait d'une espèce qu'on croyait disparue depuis 11 millions d'année... De la famille des Diatomyidae.
On a trouvé une jolie expression pour désigner le phénomène : l'effet Lazare. L'exemple le plus connu est celui du coelacanthe.
Pourquoi je vous dis tout ça ? Tout simplement parce que j'ai découvert dans une nouvelle malle de nouvelles trouvailles (bientôt dans de nouveaux articles...) et notamment cette représentation de squelette avec la mention:
Fig. 28 : Rat-écureuil de Laponie (Diatomyidae Scandinaviae ?)
Bien sur j'ai fait une petite recherche et j'ai trouvé un article sur un rat-écureuil, mais originaire du Laos (en Asie du Sud Est) et ce fameux "effet Lazare" (Jésus dit à Lazare "lève toi et marche" évangile de Jean, Chapitre 12).
Alors bien entendu, les éternels incrédules vont dire comme ils disaient par le passé "ce Monsieur Van Der Bilout raconte n'importe quoi, ce n'est pas un scientifique rigoureux, il invente des théories fantaisistes et nous montre des animaux qu'aucune personne civilisée n'a vus auparavant, c'est un doux rêveur... etc..etc...".
Je laisse donc les incrédules aller faire un tour sur le site du magazine allemand Der Spiegel, un article du 10 mars 2006 nous montre même un spécimen de ce fameux rat-écureuil. Allez, je suis bon prince un petit lien là vers une traduction (aléatoire...) pour les non-germanophones... Ne me remerciez pas, c'est bien normal !
Un loup terrifiant ? | Une biche arctique ? |
Une saïga monocorne ? | Un dhole ? |